Titulaire d’un doctorat ès Sciences de la société délivré par l’Université de Genève, mention Socioéconomie, Nicola Cianferoni s'est spécialisé dans la sociologie du travail et des entreprises par plusieurs enquêtes sur les restructurations, les conditions de travail et les mobilisations collectives dans les secteurs public (La Poste) et privé (industrie des machines-outils, entreprises aéroportuaires, banques, grande distribution, hôtellerie et plateformes numériques). Il connait également les centres d’appels pour y avoir travaillé trois ans.
Il est auteur d’un livre intitulé «Travailler dans la grande distribution. La journée de travail va-t-elle redevenir une question sociale?» (Editions Seismo, collection «Terrains des sciences sociales», Zurich et Genève, 2019) ainsi que de plusieurs publications scientifiques et de vulgarisation. Sa thèse de doctorat intitulée «La redéfinition des normes temporelles de travail» a gagné le «Prix de la relève en sociologie du travail, relations industrielles et recherche syndicale» offert par le syndicat Unia lors de sa première édition en 2020. Ce prix a été remis à parts égales avec Jacqueline Kalbermatter.
À ce jour, Nicola Cianferoni travaille comme collaborateur scientifique dans la section Travail et santé du Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) et il est chercheur associé à l’Institut de recherches sociologiques (IRS) de l’Université de Genève. Au bénéfice d’une qualification Maître de conférences (MCF) pour la section 19 (sociologie, démographie) délivrée par le Conseil national des universités (CNU), en France, il est membre du collectif éditorial de la revue Les Mondes du Travail. La liste de ses différents engagements professionnels se trouve sur sa page Linkedin.